Un accident affreux
De Abdelkahhar ElHajjari
Traduit par : Maryam Chawki
Dans la matinée du mercredi, fête de l’école, les habitants du village ont eu une grave affliction. Une vague de peur et d’angoisse a surgis.
Plusieurs ont prié dieu et ont désapprouvé ce qui s’est passé. Certains ont tapé une main contre l’autre et ont prononcé la formule : il n’y a de puissance, ni de force qu’en dieu, en priant dieu. Les enfants, les hommes et les femmes se sont précipités vers l’école. Ils se bousculaient devant son grand portail métallique bleu qui est fermé contrairement aux « portes ouvertes à la fête de l’école » à cause de cette première dangereuse.
Tout le monde a le visage pâle. Tout le monde est indigné, ému et déprimé…Un enfant au visage pâle a dis à ses amis émus :
-Un maître s’est tué dans la classe.
-Qui est ce ? S’interroge un autre.
-Un maître étranger à l’école.
-Pourquoi…pourquoi il s’est tué mon dieu ?!
-Le directeur voulait le punir il lui a accordé le C.E1.
-Non, non il lui a donné un zéro, dit un troisième.
-Est ce qu’il s’est égorgé ? S’interroge le deuxième.
-Il a entouré une corde autour de son cou et a relié son extrémité à un pieu qu’il a piqué sur la terrasse de l’administration.
-Et pourquoi se tue t-il chez nous ?-…
-Le pauvre !
-Quelle catastrophe !
A l’intérieur de l’école, aucun élève n’est resté, tout le monde fut sortis, et on a interdis à quiconque d’entrer sauf ceux auxquels les détectives ont donné la permission. Une annonce fut affichée avant 8h sur le portail indiquant le report de la fête de l’école et obligeant le corps enseignant et les cadres travaillant dans cet établissement d’être présents. On a demandé aux enseignants de regagner une classe pour prendre leurs dépositions. Les détectives de la brigade criminelle et les gendarmes étaient à l’établissement primaire avant 8h, après avoir reçu la déclaration du directeur. Les détectives ont commencé leur travail avec chaque membre à part. Dans une autre salle les autres sont restés silencieux, attendant leur tour. L’esprit affreux de la mort règne sur l’atmosphère de la classe, l’un d’eux, perturbé, a brisé le silence :
-Comment sera l’esprit des enfants durant cette année, voir même dans les années à venir ?
-ça ne s’effacera jamais de leurs mémoires. Le douloureux incident restera dessiné dans leurs esprits.
-Ils vont dire chaque fois qu’ils vont parler de cette école : Celle où un homme s’est pendu…
-Par dieu qui est celui que le sort a mené vers nous, pour mourir ici. De cette monstrueuse façon ?
-Il y a deux scénarios pas plus : Soit que cet étranger est entré à l’école pour se suicider et c’est ce qui lui est arrivé. Et là je m’interroge pourquoi il a choisi l’école pour qu’elle soit sa potence ? Soit qu’on l’a amené ici pour être victime d’un crime qui implique l’école.
-Silence s’il vous plait… cria le directeur avec détermination. Un enseignant est sorti de la salle d’interrogation. Un autre est appelé. Les détectives buvaient le thé avec des nerfs froids et calmement. Plusieurs questions ont été posé à l’enseignant sans l’inviter à s’asseoir, et sans que lui aussi en aie besoin. Le rapporteur écrivait sans lever sa tête. On a demandé à l’enseignant s’il a déjà vu la victime suspendue. Sa réponse était négative. On lui a montré une photo du pendu pour savoir s’il le connaissait, sa réponse était aussi négative. On lui a demandé son avis sur les possibilités de l’accident, il a répondu sans hésitation :
-Peut être il s’est pendu. Et si c’est vrai c’est sur que c’est un malade. Un gendarme l’interrompe en tirant un souffle profond de sa cigarette :
-Peut être voulait il protester ?
-Protester contre quoi monsieur et par la mort ?L’équipe d’investigation a continué ses interrogatoires durant toute la journée avec tous les membres de l’école. Le gardien a dis :
-Je n’ai rien senti durant toute la nuit. Ni moi, ni mes enfants. Je me suis levé vers quatre heures du matin pour faire la prière, je ne suis pas sorti à la cour de l’école. Je me suis couché. Après une heure l’employé du café frappa ma porte avec violence. J’ai couru pour ouvrir, mes enfants étaient épouvantés. Je l’ai reçu effrayé, il m’a informé de ce qu’il a vu, l’obscurité commençait à disparaître. Il a dis avoir vu un homme pendu à l’entrée de l’administration quand il était en route vers le café où il travaille. L’employé était à bord d’un pick-up décapotable. Et la routé à coté de l’école est, comme vous le savez, élevé et permet de voir la cour et l’administration. J’ai couru chez monsieur le directeur, j’ai frappé sa porte violement moi aussi, pour le prévenir du maudit incident. Quand on a vu le pendu accroché par une corde avec un pieu dans l’entré de l’école on a tout de suite prévenu monsieur le caïd. Et on a rédigé notre rapport officiel. On ne connaît pas qui est cet homme. Je ne l’ai jamais vu. Sauf quand il était pendu, son visage était bleuâtre, sa langue sortait de sa bouche entre ses dents.La corde serrait son cou. Ses doigts le tenaient en tentative de se sauver mais sans résultat.Le directeur a affirmé les mêmes propos sur le pendu, qu’il ne l’a jamais vu, en répondant à la question ; si le pendu appartient au corps enseignant. Les réponses de tous les enseignants ont été sur la même voix de celles du directeur. Aussi le jour de la fête de l’école est devenu un deuil. Les investigations continuent sur l’identité de cet homme qui a eu ce maudit sort à l’intérieur de l’école et qui n’a laissé aucune trace de son identité selon les déclarations officielles. On a dis beaucoup de choses à propos de ce maudit jour. Certains ont dis que c’est un instituteur malade et que toutes les portes sont fermées devant lui , d’autres ont dis que c’est le père d’un élève qui souffre de troubles psychiques.
D’autres disent que c’est un ivrogne qui a sauté le mur de l’école et s’est suicidé. Personne n’a dis que c’est un meurtre et non un suicide sauf l’instituteur qui a proposé les deux scénarios possibles. Un parmi le groupe a résumé ce qui c’est passé par un seul mot ; il a dis c’est la défaite ! D’autres dans les discutions de café ont responsabilisé le ministère qui n’alloue pas aux écoles de hautes fortifications qui rejettent les ruses des astucieux. Ceux qui n’aiment pas que cette nation se lève grâce au savoir et à l’apprentissage. Pour pousser l’ignorance et le retard…Tandis que les enfants, ils ont vécu une journée qui dépasse les pires journées des examens dans son absurdité et dans son affreuseté la séance de coup de fouet dans des classes remplies complètement. Leurs tempes resteront tatouées de cette catastrophe ce jour de la fête de l’école.

un accident affreux
Hamama
In the jail
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